Accueilchevron_rightL’Olivier, Le petit journal du Grand Lycéechevron_rightanciens, Caroline Hayek, journalismechevron_rightParoles d'ancienne : Caroline Hayek

©Ameer Alhalabi

 

Caroline Hayek. C’est un nom que vous avez certainement lu et relu à plusieurs reprises ces dernières semaines. Effectivement, elle vient de remporter la prestigieuse distinction qu’est le prix Albert Londres* pour une série d’articles écrits après le 4 août 2020. Un beau prix et une grande reconnaissance qui la récompense elle mais aussi le travail de toute une équipe et de tout un journal.

Caroline qui est, vous l’aurez compris une ancienne lycéenne, a eu l’amabilité de répondre à nos questions.

Diplômée d’un baccalauréat littéraire en 2003, Caroline a passé une grande majorité de sa scolarité au GLFL. Après le lycée, elle a cherché sa voie pendant un temps : en France pour un début d’études de droit, puis des études de théâtre non pas pour devenir actrice mais se diriger plutôt vers de la médiation culturelle. Différentes escales, différentes missions…La vie la ramènera finalement au Liban. Là, elle décide de revenir à ses premiers amours : les mots et l’écriture.

Elle est un temps pigiste pour plusieurs magazines et décroche finalement un poste dans les équipes du quotidien L’Orient Le Jour. Au contact des gens, comme elle le souhaitait, elle y travaille depuis maintenant plus de 7 ans, aux pages internationales (dont beaucoup la Syrie) jusqu’à très récemment. Elle écrit depuis deux mois pour les pages locales et de société.

 

©Benjamin Geminel / Hans Lucas

 

A ma question habituelle « Que vous reste-il du GLFL? » elle répondra tout simplement : « Que de bons souvenirs ! »

Mais plus précisément : une ambiance incroyable, une liberté, une ouverture d’esprit et des professeurs qui lui ont inculqué la curiosité d’esprit et lui ont appris à penser au-delà des normes.

Pour une journaliste, ce n’est effectivement pas anodin.

Le message qu’elle aimerait laisser à la nouvelle génération est justement de ne pas avoir peur de se tromper, de ne pas avoir peur de ne pas trouver sa voie tout de suite. Elle a elle-même cherché longtemps la sienne. Elle me confie qu’elle aurait certainement aimé être mieux orienté à des tournants importants de sa vie professionnelle mais qu’au final ce qu’elle en retient aujourd’hui et ce qu’elle aimerait dire aux jeunes d’aujourd’hui : n’ayez pas peur de changer mais surtout si vous sentez que vous avez quelque chose à donner dans un domaine précis, allez-y, foncez, ne vous freinez pas parce que vous n’avez pas le parcours ou le diplôme adéquat. C’est la journaliste qui vient de gagner le prix Albert Londres qui vous le dit !

Alors croyons la ! Sky is the limit comme dirait l’Autre…

 

Propos recueillis par Dima El-Kurdi

*Le prix Albert-Londres, créé en 1932 et décerné pour la première fois en 1933, couronne chaque année, à la date d’anniversaire de la mort d’Albert Londres, les meilleurs « grands reporters » francophones. Il se décline en trois catégories : Prix de la presse écrite, Prix audiovisuel, Prix du livre. (source : wikipedia)