Accueilchevron_rightL’Olivier, Le petit journal du Grand Lycéechevron_rightParoles d’Ancienne

Star nationale pour avoir représenté le Liban en ski aux Jeux olympiques d’hiver, cette ancienne élève du GLFL a terminé sa scolarité il y a tout juste dix ans. Cette année, elle a été choisie comme marraine de la 9e édition des Jeux Internationaux de la Jeunesse, l’événement sportif phare de l’AEFE qui, pour la première fois, va avoir lieu au Liban en juin prochain. A cette occasion, Jackie Chamoun partage ses souvenirs sur les bancs de l’école et revient sur la « culture du Lycée » qui a orienté sa vie privée et sa vie professionnelle.

Quel souvenir gardez-vous du GLFL ?
J’ai passé deux ans au Lycée Nahr Ibrahim et tout le reste de ma scolarité au GLFL jusqu’en 2009. J’en garde de très bons souvenirs, d’abord au niveau des amitiés. Mes amis, encore aujourd’hui, sont ceux du Lycée. Ensuite, au niveau du corps enseignant, j’ai souvenir de professeurs adorables avec qui j’ai également gardé de très bons contacts. En EPS, M. Thomas Schutz m’a marqué, il m’a toujours encouragée et poussée à me donner jusqu’au bout, me dépasser durant les séances d’entrainement, apprendre le fairplay, l’acceptation de l’échec. J’ai fait de l’athlétisme en représentant l’établissement et j’étais capitaine de l’équipe de foot du Lycée ! Pour finir, au niveau des activités, l’école offre plein de possibilités aux jeunes et c’est encore plus le cas depuis l’inauguration des nouveaux complexes sportifs du stade du Chayla.
En quoi votre scolarité au GLFL vous a-t-elle aidée personnellement et professionnellement ?
J’ai continué mes études en Suisse où j’ai travaillé chez Rolex. J’ai rencontré sur mon parcours professionnel et sportif des personnes de différentes nationalités et me suis toujours sentie à l’aise auprès d’elles. Selon moi, c’est parce que le GLFL m’a permis de grandir dans un environnement cosmopolite et laïque. Bien évidemment, la parfaite maîtrise des langues française, anglaise et arabe a été un atout supplémentaire qui a facilité mon intégration et mon travail à l’étranger. Le fait que ce soit une grande école avec sept ou huit classes par niveau nous prépare parfaitement au monde extérieur, aux études supérieures ainsi qu’à la vie en entreprise. Ainsi, lorsque je suis sortie du Grand Lycée, j’ai tout de suite senti que j’étais prête à commencer ma vie d’adulte. Côté vie privée, ce qui nous rapproche avec Christian (son époux Christian Karembeu, ex-footballeur), c’est notre esprit de famille, le respect que nous avons des autres et de la différence, la persévérance et toutes les valeurs liées au sport que j’ai acquises en famille mais aussi à l’école.

Je dois aussi beaucoup au GLFL car le ski est ma passion depuis que j’ai trois ans, j’allais au ski tous les week-ends d’hiver en famille, j’ai commencé les compétitions internationales à douze ans et l’équipe du GLFL a toujours été très compréhensive par rapport au rythme que cela m’imposait de suivre. Les professeurs et la direction savent combien le sport est important pour le développement personnel, j’ai toujours pu adapter, grâce à leur compréhension et leur flexibilité, une scolarité épanouissante à une carrière de sportive haut niveau.

Comment maintenez-vous ce lien aujourd’hui avec le GLFL?
La direction m’a proposé d’être marraine des JIJ 2019 et j’ai tout de suite accepté lors de ma première rencontre avec Cédric Toiron (proviseur adjoint collège) et Léa Abi Nader (chargée de communication). La 9e édition des jeux internationaux de la jeunesse aura lieu au Liban en juin prochain. Cela est très intéressant parce que c’est un évènement qui regroupe des lycéens du réseau AEFE du monde entier autour du sport et des valeurs du sport. Accompagner les jeunes sportifs en tant que marraine me tient à cœur parce que j’ai envie de découvrir les épreuves avec nos élèves libanais mais aussi de faire découvrir notre pays et notre patrimoine aux élèves étrangers. Je compte bien les encourager, les pousser, placer la barre haut et aller jusqu’au bout de l’aventure !