Activités, stages, compétitions, partenariats :

Le périscolaire revient en force au GLFL

3500 élèves sont retournés ce mois-ci sur les bancs du GLFL et une bonne partie d’entre eux s’apprêtent à reprendre des activités périscolaires. Batterie, robotique, danse, taekwondo : certains multiplient les activités quand d’autres préfèrent s’adonner à une passion de façon plus intensive. Premier défi du GLFL : renouveler son offre en assurant un choix riche et des professionnels encadrants de qualité. Deuxième défi : s’adapter aux envies et au rythme de chacun en permettant, notamment au niveau du secondaire, des entraînements plus intensifs dans des locaux plus accessibles afin de créer un club sportif et culturel du Grand Lycée.

L’année dernière, le GLFL avait déjà noté une augmentation de l’intérêt de la part des élèves pour les activités périscolaires avec 1180 inscriptions d’enregistrées pour l’année 2018-2019. Certains ayant choisi de s’inscrire à deux activités, Nemr Jabre, le responsable du périscolaire, estime qu’elles concernaient entre 750 et 800 élèves. Mais si, en primaire, l’offre satisfaisait largement les parents, l’inscription diminuait nettement à partir du secondaire, ce qui a alerté la direction de l’établissement. « Nous avons fait un large questionnaire au niveau des parents d’élèves pour savoir pourquoi, arrivé au collège, il n’y avait quasiment pas d’inscrits aux activités que nous proposions, explique M. Toiron, proviseur adjoint au collège. Ce qui nous a été reproché, c’est la qualité de l’offre. Nous avons donc recruté de nouvelles personnes diplômées et avons travaillé avec des clubs et des académies afin de gagner en qualité ».

L’établissement, en diversifiant et élargissant son offre avec une quinzaine d’activités, espère attirer les adolescents, convaincre des parents de plus en plus exigeants et rivaliser avec les centres d’activités en ville. « Nous avons une offre vraiment concurrentielle au niveau du tarif avec une inscription à l’année négociée qui, en plus, permet aux familles de ne pas avoir de déplacement à faire. L’enfant est tout de suite encadré à la sortie de ses cours, à 13h45 s’il est au primaire, à 15h30 s’il s’agit d’un collégien et à 17h30 si c’est un lycéen. Il y a tout à gagner ».

 

De l’initiation à la consolidation

Les tous petits vont pouvoir bénéficier du périscolaire cette année puisque les élèves de Grande Section vont se voir proposer des séances de découverte aquatique et de parcours de motricité. « Nous avons pris le temps l’an dernier de chercher des professionnels compétents sur la natation et la gymnastique à qui nous pouvions faire confiance pour répondre à la une forte demande des parents concernant les maternelles », explique M. Toiron.

Des activités saisonnières comme l’équitation et la voile seront toujours proposées aux élèves du GLFL, auxquelles viennent s’ajouter des stages durant les vacances scolaires comme le stage « J’apprends à faire du vélo » pour les élèves de primaire. « L’année dernière, les classes de CM2 et de 6^e avaient pu bénéficier d’une formation durant une semaine de cours avec une journée théorique sur le code de la route et une journée pratique autour de circuits à faire en bicyclette. Nous nous étions alors rendus compte que beaucoup d’enfants ne savaient pas faire de vélo, note le proviseur adjoint, et avons décidé de proposer des cours sous forme de stage pour leur permettre d’apprendre ou de consolider leur pratique ». Le très prisé stage de ski du GLFL durant les vacances d’hiver sera renouvelé cette année, en offrant la possibilité de passer toute la semaine sur place : « Les élèves pourront désormais choisir une inscription avec ou sans nuitée, ce qui peut arranger des élèves qui souhaiteraient partir sous la forme d’un système de camp, du lundi au vendredi ».

 

Une pratique diversifiée

« Si le primaire est davantage sur la découverte d’activités, explique M. Toiron, le secondaire est sur le perfectionnement avec, à terme, un accès à des compétitions ». Ainsi, que ce soit pour des activités sportives comme le basket, la natation, la gymnastique, le tennis, le tennis de table, le badminton, l’athlétisme ou le football aussi bien que pour des activités culturelles comme le théâtre, les collégiens et lycéens ont désormais le choix de venir s’entraîner plusieurs fois par semaine, encadré par du personnel qualifié.

Les nouvelles technologies est le numérique ne sont pas en reste puisque le Grand Lycée propose cette année des ateliers d’informatique et robotique avec, dès le primaire, une activité de programmation niveau 1 et niveau 2. « Nous voudrions le prolonger au collège, affirme M. Toiron, avec quelque chose qui nous permette d’intégrer les concours de robotique à travers le monde autour de défis en programmation très concrets ». L’établissement vient, à ce sujet, de lancer un partenariat avec « Little engineers » de la même façon qu’il s’associe à l’ALBA pour les beaux-arts.

Le directeur adjoint ne cache pas s’inspirer du modèle anglo-saxon dans lequel la pratique d’activités périscolaires est très valorisée et où l’identité d’un établissement s’inscrit aussi dans sa représentation sur la scène sportive et culturelle. « La finalité est de pouvoir organiser des rencontres et que l’on puisse valoriser la pratique dans le parcours des élèves. Nous savons que cela peut avoir du sens pour l’accès au supérieur dans certaines écoles qui sont assez regardant sur la pratique d’un instrument ou de sport donc nous essayons d’être aussi présent sur ce domaine-là ».

 

Un vecteur de bien-être pour les élèves

Qu’ils optent pour le roller, le club d’échecs, le théâtre ou le kung-fu, l’engagement des élèves est gage d’une meilleure adaptation à la vie scolaire et sociale. En effet, selon diverses études, les élèves qui participent à des activités en dehors des heures de classe sont plus stimulés au niveau sensoriel et corporel. Ils sont ainsi plus susceptibles d’avoir de bons résultats scolaires en étant à l’aise dans leur apprentissage et au niveau psychologique car c’est aussi, pour certains, une manière de se sentir valorisé.

« Le Grand Lycée est connu et réputé pour la place du bien-être de l’élève, à ses capacités de liberté d’expression, et on aimerait explorer ce domaine sportif », explique M. Toiron. Parce qu’elles améliorent leur capacité de travailler en équipe, leur apprennent à gérer leurs émotions, encouragent leur créativité, leur permettent d’acquérir un sentiment d’appartenance à une équipe ou simplement de se faire nouveau amis, les activités parascolaires contribuent à construire l’identité et développer l’autonomie des élèves. Ils deviennent, par la suite, impliqués socialement à l’âge adulte. « Au GLFL, les différentes équipes travaillent autour d’un projet et équilibrent les pratiques pour les que les élèves soient le mieux préparés aux examens mais nous avons aussi cette volonté de permettre à tout un chacun, dans le futur, d’avoir une pratique sportive et une ouverture culturelle qui rendent leur vie saine et épanouissante », conclut M. Toiron.

L’établissement réfléchit également, actuellement, à la possibilité d’offrir des accès aux installations sportives aux élèves pour qu’ils puissent s’entraîner en dehors du périscolaire. Des lycéens pourraient ainsi allaient courir, faire une heure de tennis, bénéficier d’un espace pour se détendre. D’ici là, cette semaine débutent les inscririons et ce jusqu’à la fin du mois de septembre, pour une reprise des activités début octobre.

Pour tout renseignement complémentaire, contacter le responsable du service périscolaire, Nemr Jabre.

Email: periscolaire@glfl.edu.lb

Tel: +961 1 420 789 ext. 1555 de 7h30 16h30.